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Divagations
15 janvier 2008

Vivre dangereusement, 2e partie

Eh bien, contre toute attente et sans autre préambule, sachez que j'ai aimé ça.  Oui, oui, je parle bel et bien de L'Âge des ténèbres.  J'ai apprécié.

On m'avait avertie que le film était gros, parfois grossier même.  J'ai pris le pari de visionner le film avec mes lunettes roses.  Cela a certainement contribué à mon plaisir...

Bien entendu, c'est gros.  Pendant le film, je me faisais parfois le parallèle avec Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain.  Je ne veux pas dire que L'Âge soit aussi créatif et touchant qu'Amélie, mais néanmoins.  Personne n'a reproché à Amélie d'être trop créatif, peint en rose bonbon.  Pour moi, c'était un conte.  La vie de Jean-Marc, de L'Âge, tient pour moi tout autant du conte.

Oui, la critique de la société québécoise est exagérée, mais justement.  Arcand a souligné au gros crayon noir en plus de surligner en trois couleurs des traits caricaturaux de la société, plus particulièrement de la bureaucratie.  À partir du moment où on le sait, il est où, le problème ?  Dans le second volet de la trilogie, Les Invasions barbares, je me rappelle avoir détesté, entre autres, la représentation qui était faite des groupes syndicaux.  Parce que tout me semblait crédible sauf cette partie, je me disais qu'Arcand allait vraiment trop loin. 

Cependant, dans L'Âge, tout est exagéré, tout est poussé à l'extrême.  Je me dis donc qu'Arcand a poussé au maximum sa fantaisie, qu'il a volontairement exagéré.  Le gouvernement du Québec ne déménagera jamais au Stade olympique, on le sait tous.  Pour moi, il donc tout autant improbable que la bureaucratie soit un jour aussi stupide... 

Je n'ai pas beaucoup lu sur le film avant d'aller le voir.  Si Arcand voulait faire une caricature de la société, j'ai bien aimé le film.  Toutefois, si Arcand cherchait à dresser un portait réaliste de la société, enfin de la société telle qu'il la voit, alors Arcand est un grand con.

Une question, toutefois, m'a trotté en tête sans arrêt pendant le film...  En fait, à partir du moment où (l'interminable) générique d'ouverture a commencé: qui peut nommer une vedette qui n'apparaît pas dans ce film ?  Personnellement, tout en regardant le long métage, je n'ai pu que penser à deux: André Montmorency et Paul Cagelet.  Je vous propose, si vous allez voir le film, de jouer vous aussi....  Si vous détestez le film, mon petit jeu saura au moins vous divertir en attendant la fin !

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Commentaires
R
J'avoue que le bottin de l'Union des artistes y passe. Julie Masse, me semble, est restée chez elle plutôt que d'apparaître.<br /> <br /> Toutefois, le générique avec la chanson de Rufus, c'est à peu près la seule chose que j'ai appréciée. Quelle voix, quelle démarche, quel sex-appeal, quel homme! Miaou
Divagations
  • Divagation : Action de parler sans sujet précis, de ne pas raisonner correctement, de parler d’une manière absurde. C’est tout. C’est rien. C’est n’importe quoi. C’est moi. Je divague.
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