Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Divagations

9 mars 2008

Fin de relâche...

Eh oui, dernière journée de relâche.  Relâche scolaire, je me relève d'une semaine de vacances; relâche de blogue, moi qui n'ai pas écrit depuis belle lurette !

Pourtant, beaucoup d'activités au programme.  Dans le désordre, une soirée à l'opéra (impressionnée, malgré ma freak de voisine spectatrice), du théâtre (toujours sous le charme du Plan américain), du ski (j'ai découvert Sutton, quel mont !), et surtout, un petit voyage express.

À l'invitation de Regard, je suis allée passée trois jours à Las Vegas, question de prendre un peu de soleil pour attaquer les prochains... 9 jours d'école avant la prochaine relâche !!!

Il s'agissait de ma première visite dans ce paradis du péché.  Regard se félicitait d'ailleurs d'être dans une ville où je n'étais jamais allée alors que lui, oui.  Qu'avons-nous fait ?  Deux spectacles: Kà et Zumanity, des paris (Wheel of fortune et Black Jack.  Oui, Papa, j'ai fait de l'argent !), de la marche (en masse), des buffets (celui du Bellagio est inégalable), une bouffe du tonnerre (Souper dégustation 7 ou 8 services avec vins choisis Miam Miam), un souper avec mon ami Ty, qui était lui avec toute sa famille, du plaisir, du plaisir, que du plaisir.

Je dois lui rendre hommage publiquement: Regard est un partenaire de voyage exemplaire.   Pour ce qui est des détails du voyage, je récrirai bientôt ou vous raconterai en personne...  Pour l'instant, je dois aller pelleter. 

Misère.  Dire qu'il y a deux jours, je marchais dans les rues de Vegas en gougounes.

Las_Vegas_2008_013

Publicité
4 février 2008

Service à la clientèle

Je le dis d'entrée de jeu: je suis une cliente difficile à satisfaire.  Quand je visite une boutique, je m'attends à avoir du bon service.  Je sais argumenter et, arme suprême, je suis patiente.  Je peux attendre un gérant parti dîner en monopolisant le comptoir, nuisant ainsi à la quiétude des vendeuses qui voudraient donc me voir disparaître.  Je sais que la vendeuse va se tanner de ma présence et me donner ce que je veux avant que son  gérant ne revienne, fâché après elle parce qu'elle m'a laissée  passer 20 minutes au comptoir à expliquer aux nouveaux clients combien le service à la clientèle était lent.    Comment suis-je devenue aussi coriace ?  Peut-être que ce sont les choses qui me l'ont appris d'elles-mêmes.  Vous savez, les jeunes bébés, quand ils pleurent parce qu'ils ne veulent pas dormir, eh bien il faut les laisser pleurer, non ?  Il suffit que la maman (ou le papa, Vecteur !) cède une fois pour que le bébé comprenne le message: si je pleure assez longtemps, elle va finir par céder.  Je ne sais pas qui a été le premier magasin à céder devant moi, mais j'ai compris le message: si je brette assez longtemps, je vais finir par avoir ce que je veux. 

Tout ça pour dire que, jeudi soir, j'ai tué mon téléphone cellulaire.  Je prenais un message en me lavant les mains.   Conséquence: oups !  Diva-dégâts vient d'apprendre (empiriquement) qu'un téléphone cellulaire, ce n'est pas waterproof.  Il a donc fallu que je me rende, samedi, dans une boutique (Telus, pour ne pas la nommer) pour voir ce qu'il était possible de faire. 

Le préposé m'accueille avec un "Bonne nouvelle, j'ai une super offre à vous proposer !  Elle expire d'ailleurs aujourd'hui ou demain, vous avez bien fait de venir aujourd'hui !"  Avec sa super méga offre, je vais économiser en plus d'avoir un téléphone neuf.  N'est-ce pas trop beau pour être vrai ?  Le préposé ajoute même, lorsque je le questionne sur le 25$ de frais de transfert (des frais de transfert ?  c'est n'importe quoi!) qu'il peut, parfois, faire annuler ces frais.  Il lui suffit de faire un petit appel au service à la clientèle, qui doit approuver.  Trop beau pour être vrai ?

Eh bien oui, évidemment !  Au moment d'entrer la transaction dans l'ordinateur, le préposé appelle au service à la clientèle pour enlever les frais de 25$.  Le gars à l'autre bout du fil lui dit que non seulement il ne retirera pas les frais, mais qu'il lui interdit de me faire signer l'offre qu'il m'a faite.  Le préposé s'excuse et va voir son patron.  Il me revient et me dit qu'il a fait une erreur, et que même le patron de la succursale lui a dit sur un ton incisif (c'est le mot qu'il a utilisé, comme quoi même les vendeurs de cellulaires ont du vocabulaire) qu'il ne pouvait rien faire. 

C'était sans compter sur le fait que je sois diva.  Alors que je reste coite devant le comptoir, le préposé me dit qu'on pourrait peut-être appeler le service de rétention de Telus, question que je leur explique mon problème.  Ce que j'accepte.  Deux minutes plus tard, le téléphoniste du service de rétention m'annonce qu'il pourrait faire un spécial pour moi, pour cette fois-ci.  Je passe le combiné au préposé, qui pitonne sur son ordi.  On raccroche, et le préposé fait imprimer le contrat à signer.  Et le 25$ de frais, que je lui demande ?  "Je n'ai pas osé en parler", que je me fais répondre.  Déjà que je vous donne un forfait auquel vous n'avez pas droit...  J'ajoute alors:

- Mais je veux appeler le service de rétention !

Alors je reprends le téléphone, résume ma situation au nouveau téléphoniste qui me dit, en plus du fait qu'il me créditera avec plaisir les frais, qu'il a d'autres services promotionnels et gratuits à ajouter à mon forfait. 

Morale de cette histoire ?  Elle est triple:

1. Plus vous êtes patient, plus le service à la clientèle est bon.
2. Les préposés en magasin n'ont aucun pouvoir.
3. Peu importe le temps passé en magasin, les téléphones cellulaires ne sont pas waterproof.

3 février 2008

Le bonheur dans la simplicité, bis

Les visites de ma maman à Montréal sont prétexte d'une sortie au cinéma.  Bien que maman et moi ayions des goûts sensiblement différents, nous finissons toujours par nous entendre sur le choix d'un long métrage.

Cette semaine, nous sommes allées voir JunoJuno, c'est du cinéma comme je l'aime: simple et bon.

Juno est une jeune américaine d'environ 16 ans qui est enceinte.  Après avoir pensé à l'avortement, elle décide finalement de mettre son futur bébé en adoption.  Elle rencontre alors un couple qui désire adopter son enfant.

Ce qui est extraordinaire dans ce film, ce sont les personnages.  Juno est une fille de 16 ans normale: elle fréquente l'école secondaire, a des amis, une meilleure amie à qui elle raconte tout.  Ellen Page, qui incarne Juno, est d'ailleurs nominée aux Oscars pour sa performance d'actrice dans ce film.  C'est amplement mérité.  L'adolescente a peur d'annoncer sa grossesse à ses parents, et quand elle le fait finalement, les parents réagissent normalement.  Ils l'aiment quand même et vont l'aider.  Les parents adoptifs forment un couple normal, avec des hauts et des bas. 

Parfois, en regardant le film, je m'imaginais des dérapages dans le scénario (évidemment, ces deux-là vont finir par tomber en amour).  Eh bien non.  Aucun dérapage.  Juste des gens équilibrés qui aiment la vie et tentent d'y être heureux.   La vie simple dans un film simple, du bonheur qui fait du bien.

Mon bémol: la traduction.  Eh oui, j'ai dû aller voir le film en français.  Que voulez-vous, c'est le genre de compromis que je dois faire pour aller au cinéma avec maman !

2 février 2008

Le bonheur dans la simplicité

Présentée à l'Espace Libre, la pièce Le Plan américain présente du théâtre comme je l'aime: simple et bon.  Du théâtre très Espace Libre.

Écrite par Daniel Brière et Évelyne de la Chenelière, interprétée avec brio par ces deux derniers, Anne-Marie Cadieux et Normand D'Amour, la pièce Le Plan américain raconte l'histoire d'une famille complètement dysfonctionnelle.  Pourtant, elle aurait tout pour être idéale.  C'est d'ailleurs la première représentation qu'on nous en donne: tous dorment dans le même lit, se taquinent, se chatouillent, discutent dans le bonheur, le père et le fils partagent des poignées de mai secrètes, etc.  Le père est photographe, la mère approximativement directrice de musée d'art contemporain.  On voit donc une famille où l'art est prédominant, famille dans laquelle les enfants sont mis au premier plan par leurs parents.  Il faut entrendre Cadieux, en mère idéale, réciter sur un ton monotone ses qualités de mère: ouverte, souriante, attentionnée, spontanée, ...  Cependant, plus ils vieilliront, plus les enfants réaliseront que leurs parents, qui leur payent néanmoins tout et se vantent de leur progéniture, sont centrés sur leur nombril.  Que le métier des parents ne les expose qu'aux côtés sombres de l'âme humaine.  En réaction, les enfants devenus universitaires prendront la voie d'un monde où l'animal est supérieur à l'humain.  Le seul humain qui soit digne, dans le monde de ces enfants: l'un l'autre.  Les deux enfants (qui n'ont d'ailleurs pas de nom) sont désignés pas lui et elle quand leurs parents parlent d'eux, et parlent au nous.  Ainsi, la fille n'existe pas sans son frère, le garçon sans sa soeur.  Ils ont été identifiés à Ines Pérée et Inat Tendu de Réjean Ducharme, j'y ai plutôt vu les enfants du Grand Cahier d'Agota Kristof. 

Il est hilarant de les voir valoriser les animaux dans leur vie: pourquoi ne serait-il pas normal de se marier avec un chien ?  Après tout, les mariages interraciaux ont été interdits pendant les siècles, et aujourd'hui, ils nous paraissent tout à fait aller de soi.  Pourquoi n'en serait-il pas de même avec les unions humains-canins ?

Ce qui est aussi extraordinaire de cette production, mis à part le plaisir et l'absurdité totale du propos, est la créativité de la mise en scène.  Mon coup de coeur: les moments où les comédiens se placent devant une caméra, avec un mur bleu derrière eux.  Est alors montré en temps réel, sur un écran au-dessus d'eux, les actions des personnages instantanément placées dans un décor virtuel.  Par exemple, alors que les enfants se sauvent après un de leurs attentats, les enfants courent sur place.  Cependant, sur la projection, on voit le décor défiler derrière eux.  La cerise sur le sundae: la clôture sur roues qui vient se placer entre les comédiens et la caméra...  Difficile de le décrire, c'est vraiment à voir !  Quelques petits extraits pour vous:

http://tv.branchez-vous.com/fr/bv1_aujourdhui.html_leplanamricainextraitsdelapremire.html

Autre coup de coeur: l'intrusion du réel dans la pièce.  Les personnages de la pièce ont été reçus aux émissions Christiane Charette et Bons Baisers de France.  Les extraits de ces émissions nous sont d'ailleurs présentés dans la pièce.  Peut-être une façon de nous montrer que bien qu'absurdes, ces enfants ne sont peut-être pas si loin de notre réel. 

Au moment où vous lisez ces lignes, la pièce n'est probablement plus à l'affiche.  Dommage, je préférerais bien des supplémentaires à cette pièce qu'à Élizabeth...

29 janvier 2008

Économisez 1$ par seconde chaque mois...

Comment économiser 1$ par seconde ?  Facile: appeler La Presse pour renouveler son abonnement.  J'ai pris 10 secondes de mon temps ce matin pour appeler.  Voici la conversation dans son ensemble, après que j'aie eu pris le temps de m'identifier.

- Bonjour madame.  Je suis abonnée à La Presse et je suis convaincue que je pourrais payer moins cher pour mon abonnement.

- En effet, vous payez le plein prix.  Je vous propose la même chose pour 10$ de moins par mois.

- D'accord.

Et je raccroche.  10 secondes, 10 dollars.  Pas plus de questions, pas de chichis.  Ma question: pourquoi ils ne chargent tout simplement pas 10$ de moins dès le départ ?  Pas besoin de me répondre, je le sais, je suis déjà allée chez André Desmarais...

Publicité
28 janvier 2008

Persepolis: l'Iran pour les nuls

persepolisPersepolis, présenté depuis environ trois semaines à Montréal, est un incontournable.  Le film, adapté de la bande dessinée du même nom, raconte l'histoire de Marjane, une jeune iranienne particulièrement allumée côté politique...  Au début du film, elle est âgée d'environ 6-8 ans et vit la révolution iranienne et la mise en place de la république islamique.  Ses parents l'enverront en exil à Vienne, avant qu'elle ne revienne à Téhéran vivre ses premières années d'adulte.   

À travers ses aventures, elle en apprendra plus sur son pays, ses origines, son avenir.  Le ton est très bon enfant, et on ne peut s'empêcher de sourire, voire d'échapper un petit rire à l'occasion.  Comment résister à cette enfant voilée qui porte sur sa veste un macaron de Michael Jackson !  Qui ose, pendant ses années universitaires alors qu'elle étudie en art (et qu'elle doit fare des croquis d'une femme en burqa), ose dire sa façon de penser à un gardien de la révolution qui lui reproche ses pantalons trop évasés ?  Le récit, bien que sur un ton amusant, repose sur des bases historiques véritables, ce qui fait que même le plus nul dans l'histoire de l'Iran (comme moi) peut en apprendre plus sur l'histoire de ce pays. 

Le ton léger est aussi donné par le format animation 2D de la production, totalement sans prétention.  Il n'y a pas à dire, c'est vraiment l'Iran pour les nuls !  Allez-y !

26 janvier 2008

Marcus, c'est mon homme !

Comment vaincre la monotonie de la semaine de travail ?  Se payer, le jeudi soir, une petite folie.  Après tout, tout est permis, le jeudi.  Parce que le lendemain, c'est vendredi !  Personnellement, mon jeudi soir se termine souvent par une petite visite chez Marcus. 

Qui est ce Marcus pour avoir la chance de me recevoir, presque fidèlement, le jeudi ?  En fait, son vrai nom est Marius.  Il tient une petite boîte de chansonniers sur la rue Papineau.  Ma première visite dans son antre fut mémorable: je devais retrouver un des serveurs dont j'ignorais l'identité en me présentant en tant que Beauté Fatale.  Un peu humiliant, mais néanmoins mémorable.  Pour moi et pour le serveur, d'ailleurs, ce qui a certains avantages.  Depuis ce soir, quand je rends visite à Marcus, il me suffit d'appeler mon serveur...

- Allo, c'est moi, je m'en viens.

- Pas de trouble, je te garde ta table.

Eh oui, MA table !!!  J'ai MA table, le jeudi, chez Marcus.  Et que va-t-on faire, chez Marcus ?  C'est une boîte de chansonniers, alors on va s'époumonner en chantant des grands succès comme Coeur de loup, Embarque ma belle ou Aline !  Pour avoir la chance de voir sa demande spéciale interprétée, c'est très simple: il suffit de crier le titre au chansonnier sur scène.  Comme ils sont tous sympa, les chansonniers, ils savent répondre avec gentillesse à presque toutes les quétaineries !  Bien entendu, parfois, il faut savoir être patient: " Il est trop tôt pour La P"Tite Grenouille, je vais attendre que vous ayez bu un peu plus..." 

Marcus est probablement moins connu, comme boîte de chansonniers, que Les Deux Pierrots, mais est, à mon avis, plus agréable.  Moins loin (pas toujours le goût d'aller dans le Vieux...), moins nazi (n'est-ce pas, Regard ?), moins cher, plus petit, on attend la fin du hockey - qui y est aussi présenté - avant de commencer les chansons, et on peut y monter sur les chaises.  Et chez Marcus, j'ai ma table, ne l'oublions pas ! 

Alors, on se voit jeudi ?

Nota: Mon sieur Brochet, je vous avais promis une chronique vous concernant, ce qui est chose faite.  Il vous sera donc obligatoire, maintenant, d'y ajouter un commentaire !  Sinon, plus de Marcus avec moi le jeudi !!!

21 janvier 2008

Coupable de téléréalité

Je n'écoute que très peu d'émissions de télévision de façon systématique.  Quand je regarde le petit écran, c'est parce que j'ai du temps libre et non l'inverse: je ne me garde pas de temps libre pour suivre une émission en particulier.

Une seule émission me fait faire accroc à cette tendance: The Amazing Race.  Je suis cette émission depuis environ deux ans, je crois.  Elle joue le dimanche soir (heureusement, d'ailleurs !) et la dernière émission de la saison a été présentée cette semaine.  Il était hors de question que je manque la finale, même si elle était présentée relativement tard ce dimanche, football oblige.  Je devais savoir qui remportait le gros lot d'un million de dollars.

Je vous explique d'abord le concept.  Pour participer, il faut d'abord former une équipe de deux joueurs.  Vous formez votre propre équipe.  Parmi les duos de cette édition, il y avait father and daughter, grandpa and son, brother and sister, les bitch barbies, les lesbian preachers, les best friends, les dating goths, les newly dating et j'en passe. 

Votre défi Amazing race du jour: saurez-vous replacer ces équipes avec les descriptions données ?

blondes  tk   freres 

goths    pasteurs  grandpa  chinois

À chaque épisode, les équipes sont soumises à une course au trésor autour du monde.  Au début de l'émission, chaque équipe reçoit une enveloppe contenant un indice.  Par exemple, rendez-vous à Amsterdam.   Quand vous y êtes, rendez-vous au stationnement de vélos  municipal où vous trouverez votre prochain indice.  À chaque pays visité (généralement un par émission, parfois plus), les coéquipiers doivent relever un défi qui est en lien avec les coutumes du pays.  Par exemple, à Amsterdam, ils ont eu à simuler un déménagement ( hisser, par la fenêtre, divers meubles à l'aide de câbles); à Anchorage, ils ont eu à aller à la pêche aux crabes; à Tokyo, ils ont dû jouer les chauffeurs.  Après 3 ou 4 épreuves, le dernier indice touvé leur donne l'adresse du pit stop, là où the last team to check in might be eliminated.  En effet, à la fin de chaque émission, la dernière équipe à terminer la course risque d'être éliminée. En fait, elle l'est 9 fois sur 10.  La semaine suivante, les équipes qui restent reprennent la course; le délai entre les départs étant déterminé par le délai entre les arrivées à la fin de la séquence précédente.

Évidemment, les équipes contrôlent plus ou moins ce qui leur arrive.  Par exemple, même si une équipe part une heure avant les autres une semaine, elle peut aussitôt être rattrapée à l'aéroport car le vol vers la destination annoncée ne part qu'en soirée.  Par ailleurs, il semble que trouver un bon chauffeur de taxi soit lui aussi souvent un coup de dés...  Il suffit qu'un chauffeur connaisse un raccourci et l'équipe qu'il promène à ce moment-là se retrouve avantagée.  Ce qui explique que les dating qui n'arrêtent pas de s'engueler sur tout et sur rien et qui s'envoient promener au moins deux fois par émission (You are the worst person I met in my life, qu'il lui dit souvent...  Ce à quoi elle répond I hate you with passion.  Un beau modèle de couple équilibré) aient réussi à rester si longtemps dans la course.

fous

D'un autre côté, les équipes ne peuvent pas se nuire entre elles.  Bien sûr, elles ne s'aident pas toujours, mais chacune se mêle généralement de ses affaires.  Alors que personne ne veut dire aux autres sur quel vol ils ont eu leurs billets, il n'est pas rare que tous se retrouvent sur le même vol, même si les billets ont été achetés dans des endroits différents.

Qu'est-ce qui me fascine tant dans The Amazing Race ?  Probablement d'abord la simple jalousie.  Il s'agit de la seule émission de téléréalité à laquelle je me vois participer.  Je ne participerais jamais à Loft Story (d'ailleurs, vous saviez que le gagnant de cette année risque de perdre son prix à cause de la faillite de TQS ? ), pas plus qu'à Occupation Double ou Survivor.  J'ai de la difficutlé à m'imaginer participer à un quiz, alors imaginez !  Une course autour du monde ?  Je partirais demain matin !   Et pas seulement parce que le prix remis à la première équipe qui franchit le fil d'arrivée à la toute fin repart avec un million de dollars.  Simplement parce que toutes les expériences vécues, dans tous ces pays, valent au moins un million de dollars !  Alors, quelqu'un veut s'inscrire avec moi l'année prochaine ?  Un surnom à proposer ?

tout

20 janvier 2008

Superbowl XLII

Vous êtes peut-être, comme moi, en train de regarder les finales de division de la NFL en prévision du Superbowl XVII qui se tiendra le 3 février prochain...  Peut-être les avez vous regardées, peut-être n'y voyez-vous aucun intérêt...  C'est sans importance !  Le superbowl qui s'en vient, comme tout Superbowl, est un événement qui peut n'avoir rien à voir avec le sport !  Qui peut se résumer tout simplement à une belle soirée entre amis ! 

Chers lecteurs et collaborateurs et lecteurs de ce blogue, vous êtes personnellement invités à un fanstastique party de Superbowl...  Au programme, le plus grand écran de télévision jamais inventé, des paris amicaux, de la pizza, de la bière, des fans-amis en délire !  Aucune expérience nécessaire !

Si vous voulez vous joindre à cette fête, envoyez-moi un petit courriel, et j'ajoute votre nom sur la liste d'invités !  Je n'aurai probablement pas la chance de tous vous parler ni vous voir d'ici là, alors considérez ce message comme votre invitation officielle !

On se voit le 3 février ?

18 janvier 2008

Elizabeth - roi d'Angleterre

Pourquoi ?  C'est la question que nous nous sommes posée, mon amie Thalie et moi, en sortant du TNM ce mercredi.  Pourquoi l'auteur a-t-il choisi de me raconter cette partie de l'Histoire ?  Pourquoi est-ce que ça m'intéresse de savoir cela ?

Vous avouerez que quand c'est la question qu'on se pose en sortant d'une pièce de théâtre, c'est plutôt mauvais signe...  Je n'ai, en effet, vraiment pas aimé ma sortie au théâtre.  Cependant, je ne saurais dire exactement ce qui m'a déplu.    Alors que j'étais à l'université, on a dû lire Les Anciens Canadiens.  Un roman historique d'une platitude encore aujourd'hui inégalée.  Un livre qu'il faut lire parce que ça fait partie de l'histoire de la littérature canadienne.  Une oeuvre qui a, pour seul avantage à la lecture, de pouvoir dire qu'on l'a lu.  Je me rappelle avoir dit de cette oeuvre que chaque chapitre était "déplaçable" et "effaçable".  J'ai eu la même impression de chacun des dialogues, de chacune des actions  de la pièce.  Tout y était facultatif.  Pourtant, l'histoire à raconter aurait pu être des plus intéressantes, des plus passionnantes.

L'histoire, donc.  Elizabeth, qui vient de condamner à mort son amant, le comte d'Essex, retrouve la troupe de comédiens de son "ami" Shakespeare après la représentation qu'ils viennent de lui livrer.  Elle rencontre alors Ned, un comédien qui, toute sa vie, n'a joué que des rôles de femme.  Elizabeth se trouve trop homme dans sa façon d'être, dans sa manière de gérer son pays et elle voudrait bien être plus femme.  Ned, pour sa part, a toujours agi et pensé en femme.  Il voudrait bien être plus homme.  Le contact de ces deux âmes permettra-t-il à l'un comme à l'autre de se rapprocher de sa nature profonde ?

À première vue, ce concept et ce questionnement me semblent des plus intéressants et des plus actuels.  Qu'est-ce qu'être homme, être femme ?  Est-ce vraiment si différent ?  Cependant, je n'en ai pas eu suffisamment à mon goût.  Je n'ai pas vu la transformation.  Elizabeth est, à mon sens, demeurée trop froide, trop distante.  René-Richard Cyr, le metteur en scène, a écrit de sa pièce qu'elle traitait de la réconciliation.  Je n'ai pas vu non plus de réconciliation.  Même que je me demande qui aurait bien pu se réconcilier avec qui.  Probablement la femme avec la femme et l'homme avec l'homme.  Probablement Elizabeth avec sa décision de condamner à mort l'homme qu'elle aime.  Probablement Ned avec sa mort imminente, lui qui se sait mourant.

J'écris, et je me dis que j'aimerais bien voir cette pièce, si je lisais cette description.  Pourquoi alors n'ai-je pas été en mesure de connecter avec cette pièce ?  Un ami qui a vu la pièce hier soir m'a dit en être sorti bouleversé.  "Je pleurais, toute la salle pleurait, l'émotion était à couper au couteau", m'a-t-il avoué.  Ce que j'ai vu, mercredi soir, c'est un public qui avait hâte que ça se termine, qui avait hâte de rentrer chez soi.  Nous avons deux lectures complètement différentes de la pourtant même oeuvre.

Je sais que plusieurs parmi vous avez des billets pour la pièce.  J'ai bien hâte de lire vos commentaires.  Peut-être adorerez-vous, peut-être  passerez un aussi mauvais moment que moi.  Si vous aimez, je vous envie.  J'aurais bien aimé aimer.  Si vous détestez, on sera quitte.  Mais moi,au moins, pour une fois, je ne me serai pas fait fourrer par le TNM...   Vive les amis qui ont des billets de faveur !

liz

Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Divagations
  • Divagation : Action de parler sans sujet précis, de ne pas raisonner correctement, de parler d’une manière absurde. C’est tout. C’est rien. C’est n’importe quoi. C’est moi. Je divague.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité