Sur ma banquette arrière, jour 2

Pas de gros nom, pas de grosse vedette aujourd'hui.  (J'ai raté Nadal de cinq minutes...  Le temps que j'aille chercher ma voiture et hop! il était apparu et disparu !)

Une petite histoire craquante, cependant.  Mon premier transport de la journée consistait à aller chercher quelqu'un à l'aéroport pour l'amener à l'hôtel...  Un Parisien.  Durant la balade, il me raconte qu'il est juge de ligne.  Il m'a dit "Il ne faut pas que j'oublie d'envoyer un texto à mes parents dès que j'arrive à l'hôtel".  C'était la première fois qu'il partait si loin de la maison !  Il savait que ses parents allaient s'inquiéter pour lui !  De haut de ses 17 ans, il était absolument craquant.   Après Montréal, il m'a raconté qu'il se rendrait au tournoi des dames, à Toronto.  J'ai donc profité de l'occasion pour lui expliquer les avantages de Montréal par rapport à Toronto: meilleur tournoi de tennis, meilleurs festivals, meilleures équipes de hockey et de football...  Et je lui ai dit de ne pas se fier aux gens de Toronto qui oseraient lui affirmer le contraire !

Je fus punie...  J'ai passé les prochains voyages à trimballer des gens de Tennis Canada qui débarquaient de Toronto.  Ça m'apprendra !

Le tour des athlètes est revenu en soirée.  Des jeunes qui se préparent pour les qualifications qui commencent demain.  Vous entendrez probablement parler de l'un de ceux-là: Peter Polansky.  C'est un jeune canadien.  À suivre.

Les deux groupes d'athlètes et entraîneurs que j'ai voyagés ce soir m'ont donné un conseil, que je vous refile.  Pour que j'entende le conseil deux fois dans la même soirée, venant de personnes ne se connaissant pas, ce doit être important !  Présentement, sur les vols d'Air Canada, il y a un film avec Nicolas Cage. Next.   C'est l'histoire d'un homme qui peut voir deux minutes en avance ce qui va se passer dans sa vie.  Les deux groupes de transport que j'ai eus pour terminer la soirée ont tous les deux regardé ce film dans l'avion et m'en ont parlé.  Leur recommandation: à ne pas voir.  Les derniers ont même qualifié la fin de "worst ending of the history of endings".  Ça dit tout...

Il est une heure du matin, je viens de rentrer et je vais me coucher !

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[Vecteur]

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