Ausie, Ausie, Ausie... Oi, Oi, Oi !

Retour dans le temps pour moi, hier, alors que j'ai mis les pieds sur l'île Ste-Hélène pour la première fois depuis...  2 ans !  Dès ma sortie du métro, une vague de souvenirs m'a submergée.  Comment ne pas me rappeler ce formidable été 2005, alors que j'ai été bénévole pour l'organisation des championnats du monde aquatiques de la FINA.  Mon rôle de bénévole: prendre soin de la délégation australienne qui débarquait à Montréal, soit environ 2oo personnes de quatre disciplines: nage synchronisée, plongeon, natation, water-polo.

C'est la délégation de water-polo féminin que j'allais retrouver sur l'île hier après-midi.  Peu de gens étaient au courant de leur présence en sol montréalais, probablement parce que le U-20 est, avec raison je pense, considéré comme la plus importante compétition internationale se déroulant présentement dans la région.  Enfin...  C'était la finale féminine de la ligue mondiale de la FINA en water-polo féminin, et ça se passait cette semaine à Montréal.  Les finales avaient lieu hier.

Les Australiennes avaient réussi à se tailler une place en finale, où elles affrontaient les Américaines, championnes olympiques en titre.  Pas un contrat facile, surtout que l'équipe australienne est très jeune.  Selon mes informations, seulement 8 joueuses qui étaient présentes aux mondiaux de la FINA sont encore sur l'équipe...  Il était même presque surprenant que les Ausies se retrouvent en finale !

Le personnel entourant l'équipe a aussi beaucoup changé lors des deux dernières années.  Seule Janet, aussi connue sous le nom de Floss, est toujours au poste.  Floss, c'est un peu la mère des joueuses en tournée.  Son rôle officiel est celui de chef de mission, mais "maman" lui va mieux.  Quand je suis allée la saluer, vêtue bien entendu de mon T-shirt australian water-polo, elle m'a demandé d'encourager très fort !  En effet, il y avait très peu de supporters australiens dans les gradins, hier.  La maman d'une joueuse, seule, accompagnait l'équipe.  Je vous la présente.

Restait donc Étienne et moi pour aider...  Nous avons fait notre possible, mais l'Australie s'est inclinée devant les Américaines.  Pas grave...  L'important, pour moi, n'était pas tant la victoire que le plaisir de crier, des gradins, Oi Oi Oi ! en tenant d'imiter l'impossible accent from down under.